Mot du recteur à Gadamabanga

le "Tabor historique" et "les heures de Tabors" dans notre quotidien

En pèlerinage individuel en Terre Sainte, j’ai rencontré un jeune moine au pied du mont Tabor. Il m’a bien éclairé concernant le Tabor historique et les heures des Tabors dans notre vie quotidienne : un travail, ou une récolte réussie, un examen réussi, une rencontre de bonne ambiance, une heure d’amour et d’unification dans la vie conjugale, une retraite, une célébration, une fête réussie, un pèlerinage, etc. Alors il s’agit de ne pas négliger les heures de Tabor dans notre vie, qui nous donnent le courage de descendre à notre Jérusalem, de porter notre propre croix. Peu de chrétiens ont la possibilité d’escalader le mont Tabor historique, mais chaque chrétien intègre l’évangile du Tabor sans avoir vu le Tabor.

C’est de même avec l’accès au Grand Pèlerinage et au sanctuaire diocésain ou national de Ngaoundéré – Marza. Pour les paroisses de la Vina avec un petit effort de bonne volonté, c’est possible. Mais lors de ma tournée dans les paroisses de la zone de Mayo-Banyo, les fidèles m’ont dit que chez-eux peu de gens ont les moyens pour s’offrir un voyage à 5 000 FCFA (seulement) pour venir au grand pèlerinage.

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D’autre part, l’évêque m’a chargé de descendre dans les paroisses pour expliquer la spiritualité du pèlerinage et du sanctuaire de Marza qui se base sur des décisions historiques et leurs réalisations continuelles

1890 : Consécration du Cameroun à la Mère de Dieu. Elle, la reine des Apôtres, la Patron du Cameroun, nous protègera et nous montrera le juste chemin.

1949 : Pour le renouvellement de la foi, construction de la Basilique de N.D. des Apôtres - Comme relais marial ou transiteront les foules vers la lumière…

2004 : Lors de la visite ad Limina, le pape Jean-Paul II demande aux évêques du Cameroun, s’ils auraient un projet spécial. Et de là est sorti le projet du sanctuaire de Ngaoundéré. Les évêques chargent L’ordinaire de Ngaoundéré de chercher un nouvel emplacement car Basilique et devenue cathédrale...

Les responsables des mouvements, CEV et conseillers paroissiaux, convoqués par leurs curés, ont manifesté leur souhait d’intégrer ce mouvement d’église Famille de Dieu. J’ai insisté sur l’actualité, sur ce qui préoccupe tout le monde : comment faire faire que notre sanctuaire devient populaire, parce que c’est une source de grâce. Dans chaque paroisse, on m’a donné une liste des personnes qui veulent former une équipe paroissiale du sanctuaire, le relais marial, afin que le mouvement de la spiritualité du sanctuaire descende dans les paroisses, mouvements, familles et cœurs. Ainsi, sans venir à Marza on intègre le sanctuaire, comme le Tabor dans la vie quotidienne.

Après le Tabor de Gadamabanga, rendez-vous à Bibi-Dang avec la Samaritaine !

Alois Baumberger.

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